Tous mobilisés derrière la candidature du massif du Mont-Blanc au patrimoine mondial de l'Unesco

Réunis en conférence ce mardi 24 octobre à Chamonix, les représentants des collectivités locales et des gouvernements des trois Etats - France, Italie, Suisse ont signé une charte commune de mobilisation.

Vingt-six ans après la création de l’Espace Mont-Blanc, la signature ce matin de cette déclaration d'intention n'est pas anodine. Elle signe l'engagement de tous à se mobiliser et à soutenir les démarches préalables et nécessaires au lancement conjoint d’une procédure de classement du Massif du Mont-Blanc au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Une étape importante dans l’histoire des territoires du Mont-Blanc"

Reconnaissant que "le Mont-Blanc constitue un milieu naturel unique au monde", la Conférence Transfrontalière Mont-Blanc a donc approuvé la proposition de lancer le travail préparatoire lié à la présentation, coordonnée par les trois États, d’un dossier d’inscription transfrontalier du Massif du Mont-Blanc sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les trois vice-présidents de l'Espace Mont Blanc, Eric Fournier pour la France, Jean-Pierre Guichardaz pour l'Italie et Eric Bianco pour la Suisse ainsi que Christophe Darbellay, conseiller d'Etat, Annick Cressens, vice-présidente de la Communauté d'agglomération Arlysère et Georges Morand, président de la Communauté de communes du Pays du Mont-Blanc ont signé un document commun.

Les représentants des collectivités locales et des gouvernements des trois Etats, réunis en Conférence transfontalière, se sont "symboliquement donné la main pour garantir la préservation et une valorisation active" du massif.

A cheval entre la France, le Valais suisse et la vallée d'Aoste italienne, le massif du Mont Blanc culmine à 4.808 mètres, ce qui en fait le plus haut sommet d'Europe occidentale.

"C'est une grande étape car des trois côtés du Mont-Blanc, on est partant pour lancer ce gros chantier. Tous les feux sont au vert", s'est félicitée la chargée de mission des politiques transfontalières de Chamonix, Catherine Berthet.

L'élaboration d'un cahier des charges est prévue dès le premier semestre 2018, a précisé Mme Berthet.

Pour figurer sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent notamment démontrer leur valeur universelle exceptionnelle.
Le classement par l'Unesco prend "entre cinq et dix ans", rappelle la chargée de mission.

"Une belle aventure nous attend et je remercie tous ceux qui sauront se mobiliser pour construire en transfontalier un nouveau modèle de développement qui réponde à nos aspirations et donner à l'international une vision innovante de la relation homme-nature", résume le vice-président français de l'Espace Mont-Blanc et maire de Chamonix, Eric Fournier.


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